Les biocontrôles pour cryptoblabes
Description des biocontrôles dans la lutte contre Cryptoblabes
Cryptoblabes Conseils
4/5/20232 min read
Les biocontrôles sont une famille d’outils utilisés pour la protection des cultures. Leur principe repose sur la gestion des équilibres des populations de ravageurs ou de maladies, plutôt que sur leur éradication complète.
Les biocontrôles sont classés en quatre catégories : les macroorganismes, les microorganismes, les médiateurs chimiques et les phytosanitaires issu de substances naturelles. Ils sont soumis à une réglementation d’utilisation spécifique au sein de l'Union européenne et sont autorisés en agriculture biologique (AB) tant qu’ils ne sont pas issus d’organismes génétiquement modifiés (OGM).
Les macroorganismes sont des invertébrés, tels que les insectes, les acariens, et d’autres arthropodes. Lorsqu’ils sont utilisés, ils agissent souvent en tant que prédateurs des ravageurs ciblés, réduisant ainsi leurs populations. Dans le cas de Cryptoblabes gnidiella, certaines espèces spécifiques de trichogrammes sont capables de parasiter les œufs de lépidoptères.
Les microorganismes incluent des champignons, des bactéries et des virus. Ils protègent la culture directement contre l’agresseur ou stimulent la vitalité et les défenses naturelles des plantes. Pour lutter contre Cryptoblabes, on peut utiliser Bacillus thuringiensis, qui produit une toxine éliminant la larve lorsque celle-ci ingère le bacille.
Les médiateurs chimiques, tels que les phéromones, sont utilisés dans la lutte contre les lépidoptères par des méthodes de piégeage ou de confusion sexuelle. Les phytosanitaires issus de substances naturelles peuvent être d'origine végétale, animale ou minérale. Des exemples comme le purin d’ortie (végétale), le petit-lait (animale), et le kaolin (minérale).
Ces différents outils forment un groupe de solutions particulièrement efficaces pour lutter contre Cryptoblabes. Toutefois, en cas d'infestation importante, il peut être nécessaire de recourir à des insecticides. Les biocontrôles permettent cependant une gestion durable des ravageurs et sont moins nocifs pour les populations globales d’insectes. Un déséquilibre causé par l'utilisation excessive d'insecticides peut entraîner la prolifération d’un ravageur autrefois non nuisible. Il peut ensuite falloir plusieurs années pour rétablir un équilibre écologique.
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